La Convention étudiante pour le climat, qui s’est déroulée à Sciences Po Lille au cours du week-end des 7 et 8 mars, a été l’occasion pour la coordination du Pacte de présenter un nouveau bilan des engagements à la mise en oeuvre du Pacte pour la transition de la Métropole de Lille à la date du 7mars. Cet engagement était à renseigner avant le 6 mars pour le porter à la connaissance des participants.
Sur les 142 principales listes des 48 communes de plus de 3500 habitants, 49 listes sur 142 (21 listes le 27 février) ont souhaité s’engager, soit plus du tiers des listes, c’est à dire retenir au moins 10 mesures sur les 34 proposées (règle nationale). La moyenne des mesures retenues est de 29 sur 34 (22 le 27 février), avec un maximum de 12 et un maximum de 34.
La famille politique apparaît comme un facteur prédictif du niveau d’engagement (voir ci-dessous), mais il existe également une plus grande proportion de listes engagées et des niveaux retenus plus ambitieux au centre de la Métropole qu’en périphérie. La couronne de la Métropole demeure une terre de mission pour le Pacte.
Certaines mesures apparaissent consensuelles (choisies par la totalité des listes), telles que la mise disposition de ressources pour la collaboration associative et citoyenne (tiers-lieux, mesure 31) ou la mise en place de lieux d’accompagnement au numérique (mesure 25), ou quasi-consensuelles (choisies par 48 listes sur 49), telles que la mise en place de trames vertes, bleues et noires (mesure 8) ou les la priorité aux mobilités actives dans l’espace public (mesure 15).
Ce bilan intéressant n’est toujours pas à la hauteur de la mobilisation des pouvoirs publics qui serait nécessaire pour procéder à la décarbonation effective de notre territoire, pour demeurer sur une trajectoire compatible avec le maintien hors de l’horizon des possibles du scénario de Terre-étuve (fin de la civilisation humaine). Cette trajectoire est désormais ajustée à une baisse supérieure à 10% par an de l’empreinte carbone de la Métropole, avec ce que nous pouvons en attendre en termes de santé et de qualité de vie. En démocratie, il faut pouvoir constituer des majorités de projets, entre élus, entre citoyens, entre élus et citoyens. C’est pourquoi nous sollicitons les collectifs locaux du Pacte, et vous aussi chers candidats, pour que dans la semaine qui nous sépare du premier tour, nous parvenions à dépasser la moitié de listes signataires parmi les listes contactées, avec un engagement tout particulier des conseillers ayant vocation à siéger à la MEL.